Dans le langage nous parlons de l’estime de soi en faisant référence au manque d’estime.

Tantôt, nous le confondons avec la confiance en soi. 

L’estime de soi, est un avant tout un processus relevant de l’évolution dans la relation à soi.
Elle est en lien avec notre capacités à d’exploration et de la vision/ perceptions de nous même. Les jugements de valeurs ont une place importantes. 

Cela englobe la confiance en soi, mais ne se réduit pas à ce sentiment.

La confiance en soi est c’est avant tout un sentiment relatif à l’assurance de soi, dans la réalisation des objectifs de l’individus. 

Se concentrer sur l’évolution de celui-ci, n’est en aucun cas une forme d’égoïsme, ou bien un état d’être à atteindre. 
C’est un processus d’évolution de l’âme qui vise à se rencontrer soi même dans un progression global dont le sens ne peut être perçu qu’en vivant l’expérience elle-même.

Il y a 4 éléments importants qui le constituent :
Il y a tout d’abords l’image de soi.
Qui concerne la représentation que l’on a de soi tant au niveau physique, qu’émotionnel et psychique, elle trace la vision que l’on a de nos goûts, nos valeurs, notre personnalité, de notre corps inscrits dans environnement sociale.

L’image de soi est très fortement modelée à l’âge délicat de l’adolescence. 

Nous avons ensuite la connaissance de soi qui comprends la conscience de soi et la connexion à soi. (Mettre en lien interne vers page du site. 

La connaissance de soi est ce qui touche à la recherche de vérité sur nous même.

Ce point là est à mon sens centrale dans son processus d’évolution.
Parce qu’elle constitue la faculté de l’humain à s’observer lui même à partir de son corps vécu. 
De mettre sa conscience au service d’une question essentielle et existentielle: « Qui suis-je? » ; par le truchement de la conscience corporels, qui est le moyen le plus directe pour évoluer dans ce processus. 

Il y a bien souvent deux éléments importants qui empêchent l’homme de répondre à cette question… La 1er étant la PEUR et la deuxième l’EGO dans le sens « personnalité ». Notre EGO peut être autant notre ami que notre ennemi, parce qu’il nous empêche de traverser les barrières de notre mentale qui aime ces repères et ces croyances bien établis. Et ce n’est pas une mauvaise chose en soi puisqu’il participe à l’élaboration de notre sécurité intérieure. Oui notre ego se forme sur le modèle d’attachement que l’on a eu étant enfant, et dans d’autres mémoires…

Notre sécurité intérieure se forme à partir du modèle affectif que l’on a vécu et qui va façonner nos expériences et la manière dont notre ego va se tailler.

L’idée n’est pas de supprimer nos peurs et nos egos, auxquels cas vous risquerait justement d’aller à l’encontre de l’évolution de votre estime. 

C’est plutôt d’observer et d’apprendre à reconnaître les parties de nous qui sont mis en action, et qui nous empêche d’avancer dans la direction que l’on souhaite.

C’est avec cette vision que je vous accompagne.

L’affirmation de soi concerne l’expression de sa vérité, de son identité.

Elle est très fortement lié à la connaissance de soi, sans ça nous ne pouvons nous affirmer tel que nous sommes. 

Et enfin nous avons la confiance en soi. 

La confiance en soi est pour moi l’outil par lequel nous décidons de nous diriger. La confiance est un sentiment qui s’entretient par deux moyens, le 1er c’est notre faculté à dépasser nos peurs et la deuxième s’entretient à partir de notre intériorité dans la gestion du stress, des émotions et de l’écoute de soi.

L’estime de soi n’est donc pas une compétence figé et inée. 
C’est une compétence évolutive que l’on entretient consciemment avec soi même tout au long de notre vie.

Les répercussions se traduit par un évitement constant ou presque de ses responsabilités face à soi même. 
On se sent peu voir pas du tout à la hauteur de sa propre vie. 

Cela peut se traduire pas des épisodes dépressifs ou bien le développement de difficultés relationnels. 
La personne qui a une faible estime aura tendance à remettre à plus tard, à procrastiner à se retrouver en position de faiblesse. 
Elle a des jugements forts sur elle même qui l’empêche d’être qui elle est. 
Elle a tendance à se voir plus forte que ce qu’elle n’est en terme de compétences et donc à se surévaluer ou bien à se dévaluer, les deux sont tout à fait possible aussi.
C’est dans tout les cas une façon de se sentir soit plus en sécurité face au regard de l’autre ou soit de rester dans un schéma que l’on appel de « victime ». Dés lors, les problèmes viennent souvent de l’extérieurs et la personne remets tout simplement son autorité intérieure dans les mains d'autrui.

Toute fois, il est possible que la personne ne se voit pas du tout comme tel pensant qu’elle a une relation à elle même équilibrée.
Cette personne pour ne pas affronter ces émotions, c’est construit un univers avec une perception d’elle même erronée pour se protéger de ces blessures profondes. La personne refoule ses émotions et est dans le déni.

Son Moi utilise des mécanismes de défenses pour se protéger.

Une faible estime entraîne une baisse de sérotonine dans notre corps, l’esprit n’est plus alimenté en énergie vitale. 
Entraînant des conséquences à tous les niveaux de l’existence pouvant créer des troubles nerveux important comme anxiété généralisée, des phobies, des troubles de l’humeur importante et alimente le syndrome de l’imposteur.

Les émotions négatives tels que la jalousie, la peur, l’anxiété, l’angoisse, la honte, la colère, … prennent le dessus entraînant la personne dans un cercle constant de dénigrement de soi.

Vous l’aurez compris les conséquences d’une faible reconnaissance de soi sont plus lourdes qu’on peut penser. Aujourd’hui 80% des gens, ont des difficultés avec leur amour-propre et ce souvent de manière totalement inconsciente.

Ce qui entraîne des dépressions, des burn-out (celle-ci étant lié à la blessure d’injustice) des maladies, des syndromes psychosomatiques, et diverses conséquences physiques et mentales possibles selon le degrés et la cause. 

Cependant, il est bon de garder à l’esprit que notre estime est un processus, ce qui nous est délétère c’est avant tout une absence de conscience du processus de l’estime de soi, de nos besoins fondamentaux et qu’il est important de ne pas oublier que nous sommes toujours acteurs de nos problèmes.
Si nous nous apprenions ces processus, nous aurions moins de difficultés à pouvoir vivre une vie nettement plus saine et équilibré. 

Nos émotions jouant un grand rôle sur la perception de notre valeur et notre santé, il en va de soi que d’apprendre à identifier, a écouter, a observer, et a ressentir pleinement ces émotions comme valides et légitime est essentiel à l’équilibre de son bien être.